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Le PUE (Power Usage Effectiveness), un indicateur valable de mesure « Green IT » pour le Cloud ?

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  Image : Pixabay  Qu’est-ce que le PUE ? L’acronyme n’est pas de plus connu dans le monde de l’IT. Il doit commencer à l’être par les experts datacenters. Mais par les temps qui courent, il risque d'être mis sur le devant de la scène.   L’IT pèse de plus en plus lourd sur le front des émissions de gaz à effet de serre (GES), et le stockage de l’information en a une part non négligeable. La Commission Européenne a chiffré à 76,8 TW/H la consommation des datacenters en Europe, soit 2,7% de la demande électrique de l’UE, avec une projection à 100 MW/H en 2030, soit une progression de 28%.  En ce temps de basculement massif des infras vers le cloud, il était important de définir les éventuels bénéfices de ce mode de stockage également selon une approche « Green IT ». Le PUE est défini en divisant la quantité d’énergie nécessaire à faire tourner un datacenter, et l’énergie nécessaire pour faire fonctionner l’ « équipement » qu’il contient :  L’énergie nécessaire au fonctionneme

Le lien étroit entre la data gouvernance et la Green IT

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  Les impacts du numérique sur le climat  Comme chacun sait, le climat subit une transformation significative et exceptionnelle, en raison de sa rapidité inédite, de son origine liée aux activités humaines, et de ses effets amenés à connaître une augmentation exponentielle. Le numérique est plus émetteur que l’aviation civile en termes d’émissions de gaz à effet de serre (GES), et sa dynamique ( !) est exceptionnelle. Son impact augmente d'environ 8 % par an soit un doublement tous les 9 ans, ce qui dans certain scenario laisse imaginer qu’il occuperait une part de 7 % en 2025, voire de 15 % en 2040 de l’émission mondiale de GES. Le numérique sera donc chaque jour une peu plus au centre de l’attention. Dans un article publié en 2018, le Journal du CNRS (France) estime que l'ensemble des technologies numériques (ordinateurs, data centers, réseaux…) consomment 10% de l'électricité mondiale. 30% de cette consommation électrique vient des équipements terminaux, 40% à la mise en

The "legacy system" Achilles' heel of digital transformation

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  Faced with a "legacy system" that prevents movement,  what to do?  Companies that have made heavy investments in digital transformation programs often find that the slider of said transformation has not moved at the expected pace! (Too) many answers have been developed historically with technologies that now belong to the past: legacy systems. And unfortunately the dependence on these technologies is strong, because these systems contain the data that companies need to make decisions today, and surely those of tomorrow! More than ever, this strong dependence on legacy systems is one of the major obstacles in the path strewn with pitfalls of digital transformation. IT services are heavily involved with sometimes incompatible injunctions: movement towards Cloud platforms, simple replacement of dated application solutions with SaaS software, launch of major legacy modernization programs, etc. All this while ensuring real continuity of service. Good luck ! Start by not rushing

Le "legacy system" le talon d’Achille de la transformation numérique.

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  Image : Pixabay  Confronté à un "legacy system" qui empêche les mouvements, que faire ?  Les entreprises qui ont consenti de lourds investissements dans des programmes de transformation numérique constatent souvent que le curseur de ladite transformation ne s’est pas déplacé au rythme attendu ! De (trop) nombreuses réponses ont été développées historiquement avec des technologies qui appartiennent maintenant au passé : les systèmes hérités, ou legacy system. Et malheureusement la dépendance à ces technologies est forte, car ces systèmes contiennent les données dont les entreprises ont besoin pour prendre des décisions aujourd'hui, et sûrement celles de demain ! Plus que jamais, cette forte dépendance à l'égard des legacy system est l'un des grands obstacles dans le parcours semé d’embuches de la transformation numérique. Les services IT sont fortement mis à contribution avec des injonctions parfois incompatibles : mouvement vers des plates-formes Cloud, simple r

Lavoisier and data governance EN

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  Most of us know Lavoisier (1743-1794) as a great scientist, more precisely an immense chemist. He is credited with this sentence, the maxim “Nothing is lost, nothing is created, everything is transformed”. Good a priori, it is in fact the reformulation of a sentence of the Greek philosopher Anaxagoras: “Nothing is born or perishes, but already existing things combine, then separate again”. A bit of general culture 😊! On the other hand, Lavoisier discovered that if matter changes state during a chemical reaction, the quantity of matter remains the same at the beginning and at the end of the experiment. “What does this have to do with data governance? » The relationship is (almost) simple: information systems “only” transport / transform / present data, it’s chemical…, or IT, as you choose. The data comes through an entry point, and ends up somewhere… a bit vague, but it’s true. So, as Lavoisier, and later the no less famous Mendeleïev, did in matters of Chemistry, in matters of infor

Lavoisier et la data governance

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La plupart d'entre nous connaissent   Lavoisier   (1743-1794) comme un grand scientifique, plus précisément un immense chimiste. On lui attribue cette phrase, la maxime « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Bon a priori, c’est en fait la reformulation d’une phrase du philosophe grec Anaxagore : « Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau ». Un peu de culture générale 😊 ! Lavoisier a par contre bien découvert que si la matière change d'état au cours d'une réaction chimique, la quantité de matière reste la même au début et à la fin de l'expérience. « Qu'est-ce que cela a à voir avec la gouvernance des données ? » La relation est (presque) simple : les systèmes d’information ne font « que » transporter / transformer / présenter la donnée, c’est chimique…, ou informatique, au choix. La donnée arrive par un point d’entrée, et finit quelque part… un peu vague, mais c’est vrai. Donc, comme l’a f

GDPR: Auditing personal data through traceability ?

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On May 25, 2018, the GDPR (General Data Protection Regulation) or GDPR came into force. As everyone knows, the main objectives of the GDPR are to give back control to EU citizens over their personal data. A pitfall: the profusion of personal data, their heterogeneity Since 2018, the holding of personal data must have a legal basis. It is necessary either to contract with the owner of the data (!), or to obtain consent. Moreover, when the legal reason for the detention is "consent", the consent must be specified - i.e. the owner must specify what he has consented to regarding the uses of his personal data. Personal data is defined very broadly. Article 4 of the GDPR defines personal data as any information relating to "an identifiable natural person". That is to say a person who can be identified, directly or indirectly, in particular by reference to an identifier such as a name, an identification number, location data, an online identifier or to one or more specific