opinion > [BCBS 239], jouer la carte de l'automatisation ?
[opinion] >
BCBS 239, jouer la carte de
l'automatisation ?
C'est souvent très largement lié à la complexité des Systèmes d’Information en place qu'on appelle "legacy systems",
Pourquoi ? :
Les "legacy systems" embarquent de (trop) nombreuses technologies :
> Pour stocker l'information (diverses bases de données, "on prem'", Cloud),
> Pour transporter l’information (ELT/ETL, code de procédure), avec d'innombrables "black box",
> Pour l’exposer (BI statique, outils de dataviz, de data exploration,…).
Les impacts :
Comment dans ces conditions "garantir un dispositif solide sur les données de risque" (art.1 : Gouvernance) ? :
> "Garantir des Données exactes et fiables sur les risques" (art 3 : Exactitude et Intégrité),
> "Pouvoir rapidement produire, agréger et mettre à jour" ces données (art 5 : Actualité).
Eléments de contexte :
- Améliorer l’agrégation des données risques
- Améliorer les pratiques de reporting
- Décliner le nouveau statut du Système d'Information (actif stratégique) dans l’organisation de la banque,
- Mieux répondre aux contraintes réglementaires et renforcer le pilotage interne des risques,
- Dépasser un fonctionnement en silo. Une approche collaborative, avec des processus, des outils et des référentiels partagés,
- Un reporting repensé et simplifié
> on pourrait résumer ces 14 points en 3 phrases :
- Mes rapports de risques sont ils robustes et fiables ?
- Leurs alimentations sont elles robustes et fiables ?
- Suis-je capable d'en valider la qualité et de le partager à des tiers ?
Notre approche techniques
> Nous
pensons que l'automatisation de l'instrospection de ces "legacy systems" est
la seule méthode sérieuse qui puisse permettre de répondre aux exigences techniques de
BCBS 239 tant il existe de points de blocage - nous en avons listés quelques uns - ils sont innombrables et causent bien des soucis aux équipes IT :)
L'essentiel des technologies "Analytics" présentes dans les "legacy systems" dans le monde bancaire :
> Reporting : SAP BO, Qlik, Power BI, SSRS, Tableau, Cognos...
> Code de procédure : SQL (dont vues SQL, et dynamic SQL), PL/SQL, T-SQL, Teradata Bteq, Cobol...
> ETL/ELT : Genio, BODS, DataStage, SSIS, ODI, Stambia...
> Schedulers : DollarU, Autosys....
Nous analysons par ailleurs RiskAnalyst (RA) de Moody's qui permet d'adresser des régles prudentielles et qui est une véritable "black box".
=> Réponse technique #1
> Data Lineage dynamique, granulaire,
Multi Techno -
Pour comprendre comment la donnée circule dans les "legacy systems" complexes.
> Identification de tous les points
durs du système : Rapports ou Traitements inopérants, tables ou fichiers
inutilisés, brèches de sécurité...etc.
Pour pouvoir réellement cartographier les systèmes dynamiquement, et identifier l'essentiel des "pathologies".
Réponses fonctionnelles #1 :
=> Bloc "Gouvernance &
Infrastructure".
Principe 2 : Infrastructure Informatique & Architecture de données
"Les Systèmes Informatiques devraient être
conçus, déployés et maintenus pour permettre pleinement l'agrégation et le
reporting des risques, en situation normale et en période de crise."
Nos
réponses :
Nous proposons de simplifier, rationaliser les DWH, et la couche reporting par :
- Détection des « branches mortes » du DWH (tables, procédures, job ETL… ),
- Calcul de la « distance » dans le DWH pour identifier les procédures, jobs ETL à risque,
- Identification de la réplication dans le DWH (tables, procédures, job ETL).
- Analyse des requêtes adhoc tiers sur données les données Risque du DWH,
- Suppression de tous le Rapports surnuméraires (obsolètes, cassés, pollués, répliqués...),
- Analyse de l'hyper complexité des formules dans les rapports de risque.
> Nous sommes capables d'identifier en continu
tout ce qui fonctionne mal ou pas du tout dans les "legacy systems" complexes, que ce soit au
niveau "alimentation" ou au niveau "reporting", de façon à pouvoir évincer les
sources d'imprécision, d'inexactitude.
Réponses fonctionnelles #2 :
=> Bloc "Capacités d’agrégation des
données risques".
Principe 3 : Exactitude et Intégrité
"Les données devraient être exactes et fiables. L'agrégation des données devrait largement reposer sur des processus automatisés pour réduire la probabilité d'erreurs".
Nos réponses :
Nous proposons de scorer les données en source et les Rapports de
Risque, sur quelques critères qualitatifs :
- L'unicité des Rapports de risque,
- La qualité des formules,
- La complexité acceptable des Rapports de Risque,
- La qualité de la documentation technique constitutive des Rapports de Risque.
Principe
5 : Délais de production de l'information
"Les données risques doivent être les plus à
jour, exhaustives, fiables et produites dans un délai qui tienne compte de la
nature du risque (liquidité, grands risques) et de la situation
(normale/crise)"
Nos
réponses :
Nous proposons de vérifier automatiquement la "fraîcheur" de l’information :
- Validation de la qualité de l'ordonnancement des Rapports de Risque ("schedule"),
- Analyse des temps d'execution ("run") des chaînes d'alimentation des Rapports de Risque.
> Ainsi, nous sommes capables de scorer des rapports de risque, intrinsèquement, c'est à dire par rapport à la qualité des formules qui les composent, à leur "fraicheur", à leur unicité ... etc, mais aussi et surtout par rapport à la qualité des toutes leurs alimentations.
Réponses fonctionnelles #3 :
=> Bloc "Pratiques de reporting des
risques".
Principe
7 : Exactitude
"Les reporting risques doivent être fiables et
refléter précisément les risques. Ils doivent être réconciliés, documentés et
validés".
Nos réponses :
Nous proposons une retro documentation technique complète, automatisée de l'ensemble des Rapports de Risque :
- De la génèse des données des Rapports de Risque (qualité des flux d'alimentation)
- Des Rapports de Risque en eux-même (unicité, qualité des formules...)
Principe 11 : Distribution
"Les reporting de gestion des risques
devraient être transmis aux parties concernées tout en préservant le caractère
confidentiel des informations communiquée"
Nos réponses
:
Portabilité de l'information :
- Possibilité de partager les informations à un tiers via une application portable ("Electron").
- Possibilité d'export pdf, png, pour envoi, ou impression.
> Nous permettons un partage simple et efficace des informations qui doivent l'être, que ce soit en interne, ou vers l'externe.
Réponses fonctionnelles #4 :
=> Bloc : Supervision, outils et
coopération.
Principe 12 : Surveillance
"Les autorités de contrôle doivent examiner et évaluer périodiquement la
conformité d’une banque aux 11 principes de BCBS 239".
Nos réponses :
Nous avons pris le parti de l'automatisation :
- L'ensemble du scoring des Rapports de risque est schedulé, et historisé, pour mesurer l'évolution du scope. Il devient possible de viser l'excellence !
- Ce scoring peut-être transmis aux autorités régulatrices.
> Ainsi, nos outils permettent un partage efficace de l'information vers les autorités régulatrices, si besoin en automatique.
BCBS 239 est un texte qui aurait du être décliné techniquement il y a longtemps dans les banques - pour les G-SIBS dès 2016 (!), pour les banques domestiques, en janvier 2019.
Mais les innombrables écueils techniques ont largement retardé sa mise en œuvre. La principale difficulté étant que les "legacy systems" sont énormes, hétérogènes, avec d'innombrables "black box" qui rendent une compréhension fine des choses difficile, voir impossible.
Nous proposons d'automatiser le
"reverse engineering" sur l'essentiel des technologies présentes :
> Pour qualifier dynamiquement la
qualité intrinsèque d’un rapport de risque,
> Pour connaître, et qualifier en
continu, toutes les alimentations d'un Rapport de Risque (inventaire, origine des données, qualité des traitements opérés, ordonnancement...),
> Et enfin, nous permettons un partage
simple de cette connaissance à des tiers (Régulateur, autres).
Qui nous sommes
Ellipsys est une start up luxembourgeoise spécialisée dans le reverse engineering dynamique. Nous créons continuellement des parsers, sondes, pour "décomplexifier" la compréhension des legacy systèmes, et nous produisons des interfaces web pour interpréter les résultats et les rendre intelligibles.
Notre règle cardinale est de toujours de tout automatiser !
Nous comptons les plus grandes banques luxembourgeoises parmi
nos clients : BGL / BNP, Banque Européenne d'Investissement, Banque
Internationale à Luxembourg, Royal Bank of Canada, Raiffeisen.... et nous travaillons sur les projets BCBS 239 pour certaines d'entre elles.
Par ailleurs nous sommes présents dans d'autres secteurs d'activité dans d'autres pays.
Site web : http://ellipsys-bi.com
Contact : Théophile Gros /Partner
Mail : ellipsys@ellipsys-bi.com
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