La force et les limites du SQL ?
Il existe de nombreux système de bases de données qui reposent sur le SQL.
Pour ne citer que les connus : PostgreSQL, MySQL, MS SQL Server, Oracle, SQLite - Et spécifiques Cloud : BigQuery, Redshift, Azure SQL, etc.
Et par conséquent, il existe
de nombreuses déclinaisons du SQL, que nous appellerons « dialectes » 😊.
Le langage SQL (et ses dialectes) ne cesse d'évoluer. Cette adaptabilité, cette plasticité, et cette simplicité sont des éléments importants du succès du SQL. Ça explique aussi sa longévité (« since 1974 »).
Le SQL, un langage pour
tous !
Habituellement, les langages
de programmation sont supposés être utilisés à des fins de …programmation uniquement,
mais le SQL est la preuve du contraire : il peut être utilisé par les membres
de l'équipe marketing ou commerciale via quelques requêtes pour faire des
analyses. Le SQL est également utile pour le secteur financier, car il est
indispensable pour parcourir des données souvent
innombrables. En conséquence de quoi, on retrouve le SQL absolument partout, y
compris dans les couches métiers, encapsulé, ou « raccroché » aux bases de données,
ou aux outils de dataviz.
Le SQL, c’est le passé… Mais surtout l’avenir !
Le SQL fonctionne bien avec des
technos anciennes, mais aussi avec celles de demain, les « hot
technologies » ! Et c’est la surprise que l’on attendait un peu
moins. Car on aurait pu se figurer que la blockchain, l’Intelligence Artificielles finissent par rendre le SQL obsolète. On ne pourra pas présumer
de ce que deviendra le SQL dans les années qui viennent, mais jusqu’alors, le
SQL a fait preuve d’une résilience remarquable et s’est lové dans les nouvelles
technologies avec facilité, profitant de sa grande plasticité et de sa simplicité d'utilisation.
Les principales bases
de données du Cloud utilisent du SQL « enrichi». Mais dans un autre registre, MS Azure a récemment
annoncé le lancement de Azure SQL Database Ledger, une solution qui combine la
simplicité du SQL pour le stockage centralisé des données, avec la blockchain
pour un surcroît de confiance. Citons aussi Dune Analytics, qui permet un accès
gratuit à une crypto-analyse complète via de simples requêtes SQL.
Le SQL est aussi présent
dans les solutions qui reposent sur l’IA en permettant l’injection de données
pour créer et former des modèles d'apprentissage automatique. Le projet SQLFlow
exploite le SQL pour prendre en charge les tâches d'IA, notamment la formation
et l'évaluation de modèles.
Les plates-formes Big Data
utilisent aussi le SQL comme API principale pour gérer les bases de données
relationnelles.
Les limites du SQL
Presque toutes les technologies de données prennent en charge le SQL (ou ses dialectes !) et permettent l’utilisation de l’interface SQL. On retrouve ainsi du SQL encapsulé pratiquement partout, dans les ETL, dans les outils de dataviz, mais aussi pour alimenter des spreadsheets au départ de simples requêtes, etc. Ce langage est tellement riche, tellement banalisé, que cela génère systématiquement une grande complexité en aval :
- Pour les équipes en charge de la gouvernance des Systèmes d’Information, le reverse engineering pour déconstruire les flux d’information est souvent une gageure.
- Pour les ingénieurs en
charge de la maintenance applicative, ce foisonnement est un obstacle à la
bonne maîtrise des systèmes d’information.
Automatiser le reverse engineering dans les systèmes hétérogènes
Il est donc primordial de
pouvoir automatiser le reverse engineering du code SQL au sein des système pour
comprendre de façon exhaustive d’où vient l’information, où elle va, et qui
finalement y accède.
Ainsi, il est possible de construire
les conditions d’une maintenance efficace, et profiter à plein de la
potentialité du SQL. Une solution de data lineage qui va à la fois introspecter les flux dans les couches haute (dataviz) et basses (alimentations),
qui va identifier tous les accès Adhoc aura un intérêt certain pour faire cohabiter
durablement le SQL avec les systèmes d’information d’aujourd’hui et de demain.
ellipsys@ellipsys-bi
www.ellipsys-bi.com
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