La réduction de la taille des systèmes Cloud pour baisser les factures
Les coûts du Cloud : préoccupation #1 des
CIO
La réduction de la taille des systèmes - la bonne option
Un rapport récent de Flexera (fin 2022) indique, et pour la 7ème année consécutive, que l'optimisation de l'utilisation du Cloud demeure le principal sujet de préoccupation des CIO. Et pourtant, relativement peu d’entreprises avancent sur de véritables projets d’optimisation continu. Ce qui pourtant paraît assez évident.
1.
La croissance des
coûts dans le Cloud, un constat partagé :
Une enquête du
Gartner de 2022, indique que les entreprises prévoient une augmentation de 29 %
des dépenses liées au Cloud en 2023 versus année en cours.
Cette même étude indique que les coûts de 2023 seront
supérieurs de 12 % aux coûts prévus.
Objectivement, personne ne pourra contester que les coûts de Cloud ressemblent à une fuite en avant. Les projets sont toujours plus nombreux, et ils sur-consomment la donnée.
Netflix dépense par exemple près de 10 millions de dollars par mois pour
stocker/processer ses données sur AWS. Certains
de nos clients connaissent ces même croissance fulgurantes.
A tel point que certaines entreprises font marche arrière et partent sur des infras en propre.
Les hyperscalers sont
bien conscients des risquent qui pèsent sur eux : ils mettent en place des
outils de comptabilité et des alerteurs qui se déclenchent avant que les
factures n'atteignent des niveaux stratosphériques : Azure Cost
Management, Google Cloud Cost Management, et AWS Cloud Gestion Financière pour
les Hyperscalers.
On pense aussi à Data
Dog qui opère ces analyses sur des architectures multi Cloud. Densify, un autre acteur du domaine, se
concentre sur les ressources Cloud telles que les instances, les clusters
Kubernetes et les VMware. On pourrait citer aussi Flexera qui offre une
comptabilité multicloud pour le suivi des dépenses avec des rapports élaborés
ventilés par équipe et par projet. Flexera One propose également des méthodes
pour optimiser la consommation en ciblant les allocations inutiles.
Ces outils sont chers,
et ils ne permettent pas de simplifier les Systèmes d’Information.
2.
L’impact carbone des Systèmes
d'Information Cloud croît sans cesse :
Les conséquences physiques des activités numériques sont de plus en plus difficiles à ignorer. Les technologies numériques sont responsables de 4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et leur consommation énergétique augmente de 9 % chaque année. Parmi ces émissions, environ 15% sont dues à la consommation énergétique des datacenters. Alors il peut être utile de donner un coup de frein sur l’inflation de la donnée et de son processing, surtout quand la donnée est massivement répliquée, obsolète, inutile…etc.
3.
L’intelligibilité des
systèmes est mise à mal :
Selon une étude Oracle, « le Dilemme de la Prise de Décision », pour laquelle plus de 14 000 professionnels IT dans 17 pays ont été interrogés, près de huit répondants sur dix (78 %) estiment qu'ils n'ont jamais eu autant de données provenant de différentes sources disponibles pour étayer leurs décisions. Mais pour 86% des répondants, ce volume rend la prise de décision beaucoup trop compliquée. Ces difficultés à prendre des décisions entraînent des répercussions négatives pour 85 % des personnes interrogés : pics de stress (36%), des opportunités manquées (33%) ou des dépenses inutiles (29%). Un véritable problème, et on ne va pas vers le mieux.
4.
La méthodologie que
nous proposons pour changer le paradigme :
Autour des bases de
données des systèmes d’information, gravitent les bases de données d’audit qui
agglomèrent entre autres l’ensemble des usages qui sont fait des données d’un
système, et par opposition les données qui ne font l’objet d’aucun usage.
Au départ des données inutilisées à l'extémité des flux, i.e. de ces "impasses informationnelles", notre logiciel {openAudit} identifie en continu l’intégralité des « branches mortes » amont, en remontant automatiquement jusqu’aux sources opérationnelles.
- Il s’agira de composants qui stockent la donnée (les tables, les fichiers, les dashboards) ;
- Il s’agira aussi de tout le code qui permet de processer la donnée dans le Système d’Information.
Pourquoi ? parce que 80% des coûts d’un
système Cloud provient de ces 2 postes : stockage / processing.
Allocation des coûts Cloud
Ainsi, il devient possible de rationnaliser de
manière efficace et permanente un Système d’Information. Nos projections nous
indiquent que 50 % du stockage / processing des systèmes peut être décommissionné,
sans que les services rendus ne soient dégradés.
Conclusion
La sobriété est un terme à la mode. Pour d’excellentes raisons. Il doit
s’appliquer aux Systèmes d’Information Cloud qui ne sont devenus insatiables,
avec d’innombrables effets de bords.
Ellipsys est capable avec son logiciel {openAudit} d’identifier la « matière morte » dans les systèmes et en
continue – cette matière morte peut être écartée pour que les systèmes restent les plus
simples et cohérents possible, mais aussi pour baisser la consommation énergétique
et les GES.
Une indispensable spirale vertueuse.
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