Les outils FinOps dans le Cloud :

Une première ligne de défense insuffisante

Autrefois perçu comme un eldorado économique, le Cloud est désormais une source d’angoisse pour les entreprises face à l’explosion des coûts.

La fameuse enquête annuelle de Flexera "State of the Cloud", basée sur 753 décideurs IT dans différents types d’entreprises, montre que les dépenses Cloud apparaissent comme le sujet de préoccupation n°1.
C’est assez légitime quand on se figure que le marché du Cloud atteindra 1 200 milliards de dollars à l’horizon 2028 (Grand View Research).
Certaines études indiquent que pas loin de 50 % des dépenses Cloud sont faites en pure perte !

Les outils FinOps se sont imposés comme une réponse pertinente à ce problème.

Ainsi, 49 % des répondants de l’enquête de Flexera indiquent avoir adopté une solution FinOps pour analyser et optimiser les dépenses Cloud. L’optimisation repose pour l’essentiel sur la rationalisation des infrastructures Cloud et la mesure.

Nous pensons qu’il est possible d’aller beaucoup plus loin pour solutionner cette dérive perpétuelle de façon pérenne.

Le rôle des outils FinOps dans la gestion

des coûts Cloud

Face à la hausse incontrôlée des factures Cloud, les entreprises adoptent des outils de gestion des coûts pour surveiller leurs dépenses.

Les solutions proposées par les hyperscalers sont Azure Cost Management, Google Cloud Cost Management et AWS Cloud Financial Management. Ils permettent de suivre l’évolution des coûts et d’envoyer des alertes avant qu’ils ne deviennent excessifs.

Sauf que 89 % des répondants à l’enquête de Flexera sont multi-cloud, ce qui limite la portée de ces solutions, sauf à jongler entre plusieurs outils en continu, ce qui n'est pas forcément simple.

Et puis, il y a un sentiment que ces hyperscalers sont à la fois juge et partie pour avoir mis en place des systèmes de facturation perçus comme opaques !

Des outils tiers pour les entreprises multi-cloud offrent une vision consolidée et plus détaillée des dépenses Cloud. On citera Datadog ou encore Apptio Cloudability.
Ces outils permettent d’identifier les dépenses inutiles liées aux infrastructures surdimensionnées et aux services inutilisés ou sous-exploités.

On peut citer aussi Turbonomic qui automatise le démarrage et l’arrêt des applications en fonction de la demande, ou Densify qui ajuste dynamiquement la taille des clusters Kubernetes et des instances VMware.

Pourquoi ces solutions FinOps sont insuffisantes ?

Se contenter d’un suivi des dépenses ou d’une optimisation du dimensionnement des infrastructures, sans agir sur les causes profondes de l'inflation des dépenses, revient à mettre un pansement sur une jambe de bois !
Les outils FinOps sont une bonne première ligne de défense pour maîtriser les coûts du Cloud.

Ils doivent cependant être accompagnés d’une ambition d’optimisation continue de l'information stockée, souvent à tort, ce pour de nombreuses excellentes raisons !

C’est ce que nous proposons avec {openAudit}.

Les usages et la traçabilité pour isoler les flux inutiles et baisser durablement les coûts !

Identifier les données inutilisées via une analyse dynamique des logs.

L’analyse des logs par {openAudit} permet d’identifier en continu les données qui ne sont pas consultées ou exploitées sur une période donnée.

Identifier les "branches" amont de ces données inutilisées, avec un data lineage technique.

{openAudit} identifie les sources et transformations qui génèrent les données inutilisées grâce au data lineage technique et multi technologique, jusqu’à un hypothétique embranchement qui sera la source d'un flux utile.

Rattacher ces "branches" à des logs de coûts

{openAudit} va associer les processus identifiés aux logs de coûts exposés par les hyperscalers, pour évaluer leur impact financier. Cela permettra en plus de prioriser les actions d’optimisation en ciblant les flux les plus coûteux. Le stockage et le compute présentent les coûts associés les plus importants dans les facturations.